1 avril 2022
Skaleet, le premier acteur du Core Banking à se lancer dans le metaverse ! 🔥
Les paiements et les fournisseurs basés sur la blockchain régneront sur le metaverse.
Le processing des cartes de paiement et le processing des paiements Account-to-Account des institutions financières ont considérablement évolué au cours des dix dernières années. Ce qui était autrefois un paysage sans doute banalisé de fournisseurs avec une délimitation claire, l’émission de cartes de paiement et les paiements de compte à compte (A2A) ont subi des changements importants dans la technologie, les business models et ont vu l’émergence de nouveaux entrants sur le marché.
Les changements de l’offre et la demande ont façonné le paysage. Du côté de l’offre :
Du côté de la demande, les acheteurs recherchent :
Ces changements ont créé un paysage de fournisseurs technologiques qui offrent aux acheteurs beaucoup plus d’options qu’il y a 5 ou 10 ans. Alors que l’on comptait auparavant 2 à 3 options de fournisseurs technologiques par catégories, souvent avec des limitations géographiques, on constate maintenant l’existence d’un plus grand nombre de fournisseurs avec une couverture géographique plus étendue, dotés d’une prise en charge d’un plus grand nombre de modèles d’exploitation et capables de faire du processing pour les cartes de paiement et les paiements A2A.
Le paysage des fournisseurs peut être classé en deux catégories : les fournisseurs dits "traditionnels" et les fournisseurs de “nouvelle génération”. Les fournisseurs traditionnels ciblent principalement les institutions financières, tandis que les fournisseurs de nouvelle génération ont atteint une croissance et des valorisations élevées en se concentrant sur des catégories auparavant mal desservies telles que les cartes de débit et prépayées, les cartes virtuelles, les paiements BtoB et l’Open Banking. Les fournisseurs de nouvelle génération ciblent les fintechs et les entreprises non-financières, en utilisant souvent des modèles d’exploitation “as-a-service”, mais sont susceptibles de cibler les institutions financières lorsqu’elles cherchent à réaliser une économie de coûts.
Fournisseurs Traditionnels :
Les acteurs de nouvelle génération :
Source: Flagship Advisory Partners - "The Processing Landscape for Card Issuing and A2A Payments"
Les besoins et les comportements d’achat des clients varient considérablement d'un segment à un autre. Alors que les banques recherchent souvent des marques bien établies et ont des comportements d’achat longs et idiosyncratiques, les fintechs et les entreprises accordent une grande importance à la rapidité et à la facilité d’intégration. Alors que nombreuses institutions financières se digitalisent et cherchent à réduire les silos techniques et commerciaux tout en augmentant leur agilité, les fournisseurs traditionnels se sont adaptés et les fournisseurs de nouvelle génération voient des opportunités d’entrées.
Différents acteurs sont impliqués dans le processing des cartes de paiement. Nous allons retrouver le titulaire de la carte de paiement auprès d’une banque émettrice (les émetteurs de cartes pour leurs clients) pour payer des biens et des services, un marchand qui peut être n'importe quel type d'entreprise ayant besoin d’accepter les paiements par carte, la banque du marchand pour gérer les comptes et les dépôts provenant des paiements par carte, le processeur de paiement qui traite la transaction et qui connecte l’ensemble des parties impliquées pour rendre le paiement possible, et les réseaux de cartes qui fixent les rails de paiement et définissent les taux d’interchange.
Le processing des cartes fonctionne selon 3 processus distincts : l’Autorisation, le Règlement et le Financement.
Sur le processus d’autorisation, le titulaire de la carte va présenter sa carte à un marchand (e-commerce ou en points de vente) en échange d’un bien ou d’un service. Le marchand va envoyer une demande d’autorisation de paiement à son processeur de paiement. Par la suite, le processeur de paiement soumet la transaction au réseau de cartes approprié pour atteindre la banque émettrice du titulaire de la carte. La demande d’autorisation se fait à la banque émettrice (CVV, validation AVS et date d’expiration) qui doit approuver ou refuser la transaction. Ensuite, la banque émettrice renvoie le statut d’approbation (ou de refus) au réseau de cartes, à la banque du marchand et enfin au marchand. Ce processus d’autorisation de la carte ne prend que quelques secondes.
Prenons le temps d’examiner maintenant le processus de règlement et de financement d’un paiement par carte. Le marchand envoie des lots de transactions autorisées à leur processeur de paiement. Le processeur de paiement transmet les détails des transactions aux réseaux de cartes qui vont communiquer les débits appropriés aux banques émettrices. La banque émettrice débite le compte du titulaire de carte du montant de la transaction et elle transfère les fonds à la banque du marchand, moins les frais d’interchange***. La banque du marchand dépose les fonds sur le compte du marchand. Les processus de règlement et de financement qui prenaient auparavant des jours sont désormais presque toujours traités du jour au lendemain, ce qui aide les marchands à être payés rapidement.
***Les frais d’interchange : Même si vous en savez beaucoup sur les paiements, il y a de fortes chances que vous ayez mal utilisé le terme “interchange”. En réalité, l’interchange n’est que l’une des trois composantes du coût total du processus de paiement par carte appelé le Merchant Discount Rate (MDR). Chaque couche représente une institution financière ou un prestataire technologique qui assure le transite d’une transaction. Parmi ces trois composantes, nous retrouvons le MarkUp (ou frais de processing) qui sont les frais du Prestataire de Services de Paiement ou du processeur/acquéreur (frais fixes, variables et négociables). Le second composant est les frais d’Assessment (ou de cotisations/évaluations) dédiés aux réseaux de cartes (non négociables et revus deux fois par an). Puis le dernier composant est l’Interchange (les frais de la banque émettrice), ces frais sont finalement payés par le marchand à la banque émettrice, puis partagés avec le processeur de l'émetteur et le gestionnaire du programme de cartes. L’interchange est défini par les réseaux de cartes et n’est revu que deux fois par an. Comprendre les frais de processing est la première étape pour démystifier les paiements pour votre entreprise.
Les paiements sont la pierre angulaire de l’économie mondiale aujourd’hui. Les émetteurs, les réseaux de cartes, les processeurs de paiement et les acquéreurs des marchands investissent massivement pour réorganiser leurs systèmes de paiement, en capitalisation sur plusieurs avancées technologiques pour mieux s’aligner sur les préférences des clients et les exigences commerciales spécifiques au secteur.
En reconnaissant qu’ils existent des perturbations et de nouveaux défis, les acteurs du paiement poursuivent la modernisation de leurs 3 couches de paiement : l’infrastructure et les déploiements (par exemple les données, la commutation, les systèmes d’enregistrement et la tokenisation), l’écosystème au niveau du middleware (par exemple le routage, l’analytique, la gestion du risque et de l’autorisation), et les canaux front et les systèmes d’exécution (par exemple l’expérience client/utilisateurs, de nouvelles solutions en points de vente, etc.).
Alors qu’au début des années 2010, la startup PayPal traitait déjà plus de 350 milliards de dollars de paiement par an. Les progrès de l’open source, de la décentralisation et du cloud ont depuis permis la flexibilité et le provisionnement de capacité à la demande. Des fintechs comme Adyen, Stripe ou encore Square ont disrupté l’industrie des paiements de cette manière. Dans cette nouvelle ère, ces fintechs sont capables de fournir des fonctions de paiement “as-a-service” tout en se reposant sur des systèmes de paiement flexibles et entièrement automatisés. Avec l’avantage de l’open source, il est également plus facile d’appliquer du deep learning pour simplifier les décisions de crédit, réduire le churn, optimiser les taux d’autorisation tout en réduisant le nombre de refus.
Le paysage des acteurs du paiement par carte va progressivement se transformer pour atteindre un état futur de "Payments-as-a-Service" (PaaS) automatisé et optimisé. Nous retrouvons un grand nombre de fonctions distinctes, assemblées et étendues comme la tokenisation, le routage et le choix de prestataires de services de paiement de manière intelligente pour offrir une expérience client supérieure. De plus, le modèle du PaaS favorise la personnalisation d’expérience de bout en bout, y compris sur les CVV, l’échange de tokens et la rétrocompatibilité. En s’adaptant rapidement et en faisant des investissements sur les infrastructures de paiement, les acteurs de la carte peuvent relever le défi et lancer de nouveaux produits/services plus rapidement.
Les paiements de compte à compte (Account-to-Account ou A2A) facilitent le mouvement d’argent d’un compte à un autre, sans l’intervention d’intermédiaires au moment de la transaction comme pour les cartes de paiement. Il existe deux types de paiements de comptes à comptes:
Ces nouveaux rails de paiement sont des réseaux qui vont faciliter le mouvement d’argent d’un compte à un autre compte bancaire. Cependant, il n’existe pas un seul rail de paiement, global et standardisé. Chaque pays ou organisation régionale va être responsable de la construction et de la configuration de leurs propres paiements Account-to-Account (A2A). Au cours des dernières années, plusieurs banques centrales ont lancé des projets innovants pour bâtir les rails de paiement A2A. Certains pays comme le Mexique, l'Australie ou encore les Pays-Bas ont mis au point des sandbox réglementaires pour encourager à créer de nouvelles offres innovantes pour favoriser l’utilisation et l’intérêt de ces nouveaux rails de paiement. Voici quelques exemples concrets :
Les potentiels et les avantages des rails de paiement A2A sont réels et vont continuer à transformer le paysage des paiements dans les prochaines années :
S’appuyant sur des APIs, l’Open Banking facilite les échanges entre logiciels et plateformes technologiques. Ces APIs peuvent ainsi créer un lien entre les différents acteurs bancaires, fintech ou encore technologiques permettant un transfert d’argent direct entre les comptes payeurs et vendeurs. Cela signifie que les paiements Account-to-Account peuvent désormais être faits en points de vente à la place d’une carte de paiement. Ce nouveau rail de paiement offre de la vitesse et de la commodité, sans avoir besoin de saisir à nouveau ses données bancaires ou en imputant des frais de transactions aux marchands. Alors que de nouvelles alternatives de paiement comme les portefeuilles électroniques ont facilité la réalisation des transactions du quotidien, elles deviennent de plus en plus populaires et l’Open Banking est le catalyseur de cette croissance estimée à 78% par an dans l’Union Européenne.
L’industrie des paiements se prépare à un monde “Cardless”. Les émetteurs et les réseaux de cartes sont naturellement réticents à encourager les consommateurs à adopter de nouveaux moyens de paiement alternatifs en raison de l’intérêt commercial à maintenir les revenus liés aux cartes de paiement. Cependant, le changement semble inévitable, fondé sur un catalyseur comme l’Open Banking, que les banques, les marchands et les consommateurs adopteront dans le temps. Par conséquent, les réseaux de cartes ont déjà pris au sérieux la menace des paiements A2A en essayant de diversifier leur portefeuille de produit avec une série d’acquisitions stratégiques telles que Mastercard avec les rachats de Vocalink et de Nets, ou encore American Express qui lance le service Pay By Bank Transfer pour permettre aux consommateurs de réaliser des paiements en temps réel depuis leur compte bancaire.
Les banques, quant à elles, cherchent à mieux contrôler les rails de paiement afin de ne plus reposer uniquement sur le duopole Visa/Mastercard, elles ont d’ailleurs lancé le projet EPI (European Payments Initiative) pour créer une nouvelle infrastructure de paiement capable de gérer et traiter les paiements Account-to-Account. Via la montée en puissance de l’Open Banking, de nouveaux acteurs ont aussi émergé pour prendre part à l’écosystème des paiements A2A, notamment Trustly, Fintecture ou encore Token. Les paiements A2A fourniront une infrastructure de paiement qui favorisera un gain d’importance pour les nouvelles méthodes de paiement : paiement par QR codes, wallets de paiement, Buy Now Pay Later (BNPL), la crypto monnaie ou encore les stable coins.
Skaleet via sa plateforme bancaire en SaaS facilite les paiements par carte et A2A, pour les émetteurs, mais aussi pour les processeurs/acquéreurs, tout en repensant les infrastructures IT et les structures de frais existants pour générer plus de revenus.
En vous appuyant sur notre solution, vous pourrez (1) orchestrer les paiements marchands en gérant l’intégration des acteurs de paiement de votre souhait pour distribuer un large éventail de moyens de paiement pour les marketplaces et les acteurs du POS, (2) créer une plateforme de Paiements-as-a-Service (PaaS) pour faciliter la distribution d’instruments de paiement ou de solutions d’encaissement pour comptes de tiers auprès des institutions financières et non financières (Embedded Finance), (3) pour lancer de nouvelles institutions financières (banques digitales ou encore des néo-banques) avec la capacité de gérer un programme de cartes de paiement (création des cartes, gestion des autorisations ou le processing des paiements) pour accélérer le time-to-market, réduire les ressources technologiques et les coûts pour le lancement du programme.
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1 avril 2022
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