9 novembre 2021 • Core Banking par Marketing Skaleet

7 conseils pour bien choisir votre nouveau Core Banking 💡

Que vous souhaitiez lancer une néo-banque à partir d’une feuille blanche ou moderniser le cœur technologique d’un établissement bancaire déjà bien établi, le choix d’un Core Banking n’est pas une opération à prendre à la légère.

En effet, pour tenir toutes ses promesses, la construction d’un Core Banking doit impérativement commencer par une profonde phase de réflexion sur le choix du nouveau logiciel en question. Pour vous accompagner dans ce travail préliminaire, voici 7 conseils pour bien choisir votre nouveau Core Banking et éviter ainsi toute déconvenue.

1- Placer l'utilisateur final au centre du projet - "Customer-centric" 🙋‍♂️

Parce que les premiers Core Banking reposaient pour l’essentiel sur une organisation en silos, les données utilisateurs stockées dans les Core Banking d’ancienne génération sont souvent éparses.

Dans de telles circonstances, il est donc généralement nécessaire de faire appel à des procédures de Master Data Management parfois complexes pour disposer d’une vue utilisateur unique exploitable, cohérente et complète.

Par conséquent, au moment de choisir votre prochain Core Banking, veillez à ce que l’utilisateur final se trouve bel et bien au centre du projet, afin que ses données ne soient pas segmentées, mais complètes et synchronisées en temps réel. Il est en effet essentiel de combiner les multiples informations venant des différents points de contact pour les organiser et les centraliser efficacement dans une Single Customer View (SCV).

2- Adopter une technologie agnostique 👨‍💻

Pour accéder à vos services financiers, votre clientèle fait aujourd’hui appel à de plus en plus de canaux en constante évolution (mobile, applications tierces, agrégateur de comptes bancaires…) et dont les langages de programmation sont divers et variés.

Afin de garantir une bonne intégration de votre prochain Core Banking avec l’ensemble des partenaires et outils de votre écosystème, il est donc nécessaire de veiller à ce que la technologie retenue et les langages utilisés pour développer la solution soient compatibles avec l’ensemble des terminaux et langages existants.

Ce faisant, vous éviterez ainsi de vous retrouver avec une technologie obsolète quelques mois à peine après son implémentation, et bénéficierez en revanche des nombreux avantages d’une solution “tout-terrain” facile à maintenir et capable de surfer sur le potentiel de chaque nouvelle vague d’innovation.

3- Retenir une solution "Cloud-native" ☁️

Avec le développement des technologies du digital, le Cloud s'est imposé progressivement comme un attribut incontournable pour le monde du logiciel financier ; une caractéristique d’autant plus essentielle au regard des conséquences de la crise sanitaire sur nos habitudes de travail et de consommation.

Or, bien que rares soient désormais les acteurs du monde de la finance à se passer des multiples avantages du Cloud, nombre d’entre eux se sont pour le moment seulement contentés de dématérialiser leur solution “on-premise”. Bien qu’elle constitue effectivement un premier pas dans la bonne direction, une telle solution n’est toutefois pas suffisante. 

Pour capitaliser pleinement sur le potentiel offert par le Cloud, mieux vaut en effet ne pas se contenter d’adapter une solution “on-premise” existante, mais bel et bien prendre le temps de créer une solution Cloud native ou “Digital Organic” (exploitant au mieux chacun des avantages propres à cette technologie révolutionnaire). Une telle décision permet en effet d’accéder aux environnements à distance pour les lancer ou les arrêter rapidement. Qui plus est, en vue de réduire les coûts, les serveurs peuvent être désactivés lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.

4- Intégrer dès le départ les enjeux de conformité

Règlement général sur la protection des données (RGPD), Directive sur les services de paiement (DSP2), Directive sur les marchés d’instruments financiers (MiFID)... Les contraintes réglementaires ne manquent pas pour les services financiers et le bon respect des obligations de reporting associées constitue un enjeu de taille, tout comme un facteur de coût non négligeable.

Afin non seulement d’être en accord avec l’environnement législatif, mais également de pouvoir disposer d’un avantage compétitif grâce à des processus de compliance bien rodés, il est essentiel de disposer d’un Core Banking favorable au bon respect de l’ensemble des obligations de conformité, de la protection des données utilisateurs à la bonne gestion de leur consentement, en passant par la génération automatique de rapports à la demande grâce à l’extraction précise et en temps réel des données dont vous avez besoin.

Un Core Banking se doit en effet de disposer d’une authentification client forte, de maîtriser les subtilités du consentement, de prioriser les fonctions d’audit réglementaires et de conformité, de supporter facilement des intégrations via APIs ou encore de proposer un Single Customer View.

5- Choisir une solution pleinement évolutive 🚀

Certes, les nouvelles technologies facilitent aujourd’hui grandement le déploiement à grande échelle d’un service bancaire. Cependant, toutes les solutions n’ont pas le même degré d’évolutivité !

Si la machine et ses automatismes sont en effet parvenus à remplacer l’humain sur de très nombreuses tâches répétitives et chronophages, les coûts d’entretien de ces solutions peuvent aussi enregistrer une inflation importante lorsqu’il s’agit d’accompagner la croissance de la base utilisateur ou de supporter de nouveaux produits.

D’ailleurs, en dépit des idées reçues, les nouvelles technologies ne sont que rarement les plus chères à entretenir. Les coûts technologiques peuvent en revanche exploser lorsqu’un Core Banking d’ancienne génération nécessite de faire appel à des compétences de programmation populaires il y a quelques décennies, mais aujourd’hui en voie d’extinction… 

Choisissez un Core Banking fortement automatisé, dont l’environnement peut tirer pleinement profit de l'efficacité du cloud et exploitable avec relativement peu de ressources dans le cadre d’une approche Lean Core.

6- Opter pour une architecture modulaire

Parce que les utilisateurs exigent des services financiers une réactivité à toute épreuve et que les nouvelles offres bancaires doivent être de plus en plus souples pour répondre à leur exigence de personnalisation, les nouveaux Core Banking se doivent d’être totalement agiles.

Pour ce faire, mieux vaut par conséquent opter pour une architecture modulaire sur laquelle il vous sera plus simple d’intervenir sur une branche donnée sans pour autant impacter la stabilité de l’ensemble du système. 

Qui plus est, pour répondre à une problématique donnée, votre nouveau Core Banking devra autant que possible faire appel à des éléments standardisés (capables d’interagir avec l’ensemble de l’architecture) plutôt qu’à des éléments personnalisés (utilisable uniquement sur un périmètre très précis).

Il est dorénavant conseillé de choisir un Core Banking Platform avec un middleware et un front-end séparés et indépendants (afin d’intégrer les fonctionnalités partenaires sur n’importe quelle couche), et capable d’utiliser des APIs universels, de se connecter à des tiers de manière indépendante et de concevoir facilement des produits avec une logique de Core.

7- Faire simple ! 🔥

Comme souvent quand le sujet est complexe, n’oubliez pas de viser la plus grande simplicité possible. Une approche essentialiste et une architecture minimaliste seront en effet les meilleures solutions pour éviter de vous retrouver à la tête d’une “usine à gaz” difficile à faire tourner.

Enfin, tout comme la simplicité devra être recherchée dans le fonctionnement du Core Banking en tant que tel, ce principe devra également s’appliquer au processus de conception du logiciel. Lors de cette étape, mieux vaut en effet limiter le nombre d’interlocuteurs et de prestataires au strict minimum afin de faciliter la gestion du projet et de réduire drastiquement son “time-to-market”.

Les principes technologiques d’aujourd’hui (tels que la modularité) réduisent cette complexité grâce au développement en toute transparence et en toute indépendance de l’ensemble des composants du système. Ainsi, les mises à jour et le développement de nouvelle fonctionnalité peuvent être réalisés sans entraîner de perturbations sur l’ensemble du Core Banking Platform.

L'évolution du Core Banking

Dans cette nouvelle ère digitale, les banques doivent être en mesure de fonctionner sur des Core Banking Platforms agiles et flexibles permettant de construire des expériences client différenciées. Ainsi, le cœur d’une banque doit aujourd’hui se transformer en moteur de données avec une vision “Process-Centric” afin de fournir une vision transparente et claire de chaque client.

Dorénavant, grâce aux Core Banking Platforms, hautement automatisées, cloud-natifs, et développés de façon modulaire, les institutions financières peuvent enfin s’affranchir de la rigidité des solutions passées en choisissant de réaliser les investissements technologiques nécessaires.

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